24 Heures du Mans 1988
7 et 8 juin: le pesage:

C'est une fois de plus avec Claude Ballot-Léna que Jean-Claude Andruet était engagé sur la Spice SE 88 C de Jean-Louis Ricci. Propulsée par un Cosworth 3,3 litres, elle était chaussée de pneus Avon. Cinq autres Spice étaient engagées: deux SE88 par Gordon Spice (Cosworth 3,3, Goodyear), une SE86 par le Chamberlain Eng. (Hart 1800 turbo, Avon), une SE87 par le Cosmik GP (Cosworth 3,3, Goodyear) et enfin la 87SE du Graff Racing (ex-Ricci, Cosworth 3,3, Avon). En tout le groupe C2 se composait de 17 voitures.

Prix des places:
A
B
Enceintes populaires:
Enceintes des tribunes:
Camping du Houx:
Garage vert:
125 F.
245 F.
120 F.
90 F.*
100 F.
175 F.
100 F.
50 F.*
Tarif A: Normal
Tarif B: Sociétaire ACO
*A: Réservé
*B: Non réservé
8 et 9 juin: les essais:

C'est la plus ancienne des Spice, la SE86 d'Adams qui signait le meilleur temps du C2 en 3'30"26, loin devant G. Spice lui-même (3'37"84). Derrière, on trouvait la SE87 de Taylor (3'40"05) qui devançait une Tiga, puis Grand (3'40"98), Ballot-Léna (3'41"18) et Salazar (3'41"21). Devant (en C1) trois Porsche 962C devançaient une Jaguar. Les Toyota, mais surtout les Nissan étaient reléguées à plus de 10 secondes.

11 et 12 juin: la course:

Durant la première heure de course, la n°107 rentrait au stand, victime d'un court-circuit alors qu'elle était pilotée par Ricci, tandis que la SE87 de Costas Los s'avérait la plus rapide des C2, s'octroyant une belle 11ème place au général avant de céder la place aux voitures du "patron". Alors que Ballot-Léna venait de prendre le relais, c'est l'extincteur qui se vidait dans l'habitacle. Peu après 18 heures, il était contraint à l'abandon, moteur hors service. Andruet n'avait même pas pris le volant !