24 Heures du Mans 1983
14 et 15 juin: le pesage:

Plus de groupe 5, 6, IMSA (seules les groupes B, C et C junior étaient admises) et ce sont seulement 54 voitures qui se présentaient au pesage, dont trois Lancia LC2, douze Porsche 956 (dont trois "usine"), sept Rondeau, deux WM... et Mazda, Lola, Grid, Sehcar, Dome, Kremer, Nimrod, Emka. Sous contrat Lancia en rallye, Jean-Claude Andruet prenait place sur la troisième voiture, associé à Nannini et Barilla. En championnat, les LC2 connaissaient des problèmes de jeunesse, auxquels s'ajoutait un changement de manufacturier pneumatique (Dunlop à la place de Pirelli).

15 et 16 juin: les essais:

C'est Jacky Ickx (Porsche 956) qui signait le meilleur temps des essais (3'16"56), devant Alboreto (Lancia, LC2, 3'20"79), Jochen Mass (956, 3'20"98) et Ghinzani (LC2, 3'21"31). Les quatre lignes suivantes étaient occupées par des 956. Auteur du treizième temps (3'32"92), Paulo Barilla permettait à la Lancia n° 6 de s'élancer de la septième ligne. Andruet signait son meilleur tour en 3'43"97, devant Nannini (3'44"14). 51 voitures étaient autorisées à prendre le départ.

18 et 19 juin: la course:

Si, en début de course, Alboreto parvenait tant bien que mal à garder le contact (quatrième) avec les Porsche, la boite de vitesse (bloquée) l'obligeait à abandonner peu après 18 heures. Retardée par des problèmes d'accélérateur, la seconde voiture (n°5, Ghinzani, Heyer auxquels s'était joint Alboreto) navigait aux alentours de la trentième position. Elle renonçait définitivement vers trois heures du matin (pression d'essence). Après avoir été pointée en douzième position, la troisième voiture d'Andruet-Barilla-Nannini, suite à un remplacement du boitier électronique perdait quelques places. Durant la nuit, diverses interventions (fils de bougies, capot arrière, échappement...) la retardaient encore. Elle abandonnait peu après cinq heures, suite à des problèmes d'alimentation insolubles. Neuf Porsche 956 se classaient aux dix premières places !