24 Heures du Mans 1976
Prix des places:
A
B
Enceintes populaires:
Enceintes des tribunes:
Camping du Houx:
Garage vert:
43 F.
110 F.
70 F.
75 F.*
25 F.
65 F.
50 F.
25 F.*
8 et 9 juin: le pesage:

En groupe 6: deux Porsche 936 étaient présentes: la Martini officielle et une Martini-Joest (ex-diable noir). Ce dernier engageait également sa 908/3. Renault avec sa A 442, le GTC avec ses deux Mirage (ex-Gulf GR8), Alain De Cadenet avec sa base Lola et une TOJ SC 301 espérer barrer la route du succès à la marque allemande. L'apparition des groupe 5 était plus problématique: la 935 Kremer avait des ouvertures non conformes dans sa carrosserie et des éléments interdits dans l'habitacle. Elle entrait en conformité dès le début des essais. La 935 Martini elle aussi se distinguait: échangeurs d'air illégaux... Les négociations se terminaient en magouilles... Six BMW 30CSL et huit Porsche complétaient ce groupe, dont une Carrera engagée par l'ASA Cachia pour Sabine, Dagorreau et Andruet (n°53). En groupe 4 (GT), hormis une Datsun 240Z, neuf Porsche, dont six 934. Là encore, l'ASA Cachia en engageait une pour Cachia, Borras et ... Andruet (n°61) ! Nouveau groupe spécifique au Mans: le GTP qui, outre une Stratos, accueillait les Inaltéra de Beltoise-Pescarolo (n°1) et Jaussaud-Christine-Rondeau (n°2) et la WM de Chasseuil-Ballot Léna.

Tarif A: Normal
Tarif B: Sociétaire ACO
*A: Réservé
*B: Non réservé
Nouveau règlement:
Sous la pression des constructeurs allemands, la CSI a conçu un nouveau règlement issu de l'annexe J de 1975:
groupe 6: voitures de course bi-place (ex-sports et gr.5)
groupe 5: voitures silhouettes issues de modèles existants.
Deux championnats sont nés de ce règlement: un championnat du Monde des marques (groupe 5) et un championnat du Monde des Sports (groupe 6) courus sur 10 épreuves: Mugello, Vallelunga, Silverstone, Nurburgring, Osterreichring, Watkins Glen, Mosport, Mantorp Park, Dijon et Buenos Aires. Le Mans ne fait pas partie de ce championnat

Mais l'ACO ouvrait ses portes aux américains avec les groupes IMSA GT et NASCAR. D'autre part, toujours précurseur, l'ACO ouvrait une nouvelle voie avec le groupe GTP.

9 et 10 juin: les essais:

Le meilleur temps était signé dès le mercredi soir par Jabouille sur l'A442 en 3' 33" 1, devant un trio de Porsche mené par J. Ickx en 3' 39" 8 (936), Stommelen en 3' 41" 7 (935) et Barth en 3' 45" 4 (936), avant que la Lola de Lapeyre ne prenne le quatrième temps (3' 44"). Chez Cachia, la 934 était honorablement qualifiée en 4' 15" 3 (sixième temps du groupe 4), tandis que la Carrera, en 4' 22" était trente troisième sur la ligne de départ.

12 et 13 juin: la course

Si Jabouille arrivait à prendre un léger avantage au départ, celui-ci ne durait que quelques tours. Rapidement, Ickx s'emparait du commandement qu'il n'allait plus quitter. Le groupe 5 était logiquement dominé par les 935 usine et Kremer. La Carrera Cachia, victime de quelques soucis avec ses échappements le samedi soir, perdait du temps le dimanche matin suite à un problème d'allumage. Andruet venait alors en renfort en fin de course pour permettre à la 53 de finir treizième au général et sixième du groupe. Jean-Claude avait pris le départ sur la 61 et avait effectué un vrai festival à son volant, remontant à la quinzième place à la fin de la première heure. Mais en fin de soirée, les problèmes s'accumulaient: deux remplacements de turbos, problème de freins, allumage, refroidissement, distribution, fuite d'huile... La Porsche parvenait à rejoindre l'arrivée vingt sixième, mais pour quelques kilomètres, n'était pas classée.