24 Heures du Mans 1973
Prix des places:
Enceintes populaires:
Enceintes des tribunes:
Camping du Houx:
Garage vert:
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xx et xx avril: essais préliminaires et 4 heures du Mans:

Ce n'était pas la présence d'une nouvelle Mirage (à peine finie) qui pouvait inquiéter Matra. Beltoise signait le meilleur temps en 3' 36" 3 devant Ganley (Mirage spider). Andruet, au volant d'une Ferrari Daytona bouclait son meilleur tour en 4' 20" devant Migault (4' 21" 1) également sur Daytona.
4 heures du Mans:
Devant un public pourtant nombreux, les 4 heures n'offraient qu'un plateau famélique, mené par la Porsche Carrera RS de Muller-Van Lennep, devant Larrousse (Matra) et Greder (Corvette). Si la Matra parvenait à prendre la tête, elle était retardée par de nombreux ennuis tandis que Greder renonçait suite à des problémes mécaniques, de même que Byrrell sur une Capri 2600 RS. Touroul, associé à Rouget sur une antique Porsche 910 récupéraient alors la seconde place devant Jean-Claude Andruet et Bob Wolleck sur une Ferrari Daytona.

4, 5 et 6 juin: le pesage:

Tandis que les Ferrari 312 PB se présentaient avec un nouveau capot avant, les Matra 670B étrennaient un nouveau capot... arrière ! En GTS, 9 Porsche Carrera RS et RSR (945 à 970 kg) étaient opposées à 9 Ferrari Daytona (410 à 440 CV). Contrat pétrolier oblige, Jean-Claude Andruet ne pouvait partir sur la Pozzi et se retrouvait avec Richard Bond sur la Daytona de l'écurie Francorchamps. Les Pozzi étaient équipées d'un aileron situé sous l'arrière de la voiture.

6 et 7 juin: les essais:

En GTS, Ballot Léna qualifiait la numéro 39 (Pozzi) sur la douzième ligne, juste devant celle de F. Migault-C. Chinetti. Jean-Claude Andruet, lui, trente deuxième temps, s'élançait de la seizième ligne.

9 et 10 juin: la course:

Alors qu'en tête, les Matra 670 et Ferrari 312 se livraient un duel sans merci, en GTS, les Ferrari Daytona en faisaient de même avec les Porsche Carrera. Au terme de la première heure, les Daytona occupaient les cinq premières places (Migault, Posey, Di Palma, Ballot Léna et Andruet). Mais très vite, la Ferrari belge connaissait des problèmes de fuite d'essence au réservoir et Jean-Claude, intoxiqué, perdait connaissance. La réparation coûtait près de 30 minutes. La voiture connaissait ensuite des problèmes d'alimentation. Après une lutte acharnée, c'est finalement Ballot Léna qui remportait la victoire en GTS, sixième au général, devant la Porsche Kremer et l'autre Daytona Pozzi de Dolhem-Serpaggi. Jean-Claude Andruet finissait vingtième au général, et onzième du groupe GTS.