24 Heures du Mans 1972
Prix des places:
Enceintes populaires:
Enceintes des tribunes:
Camping du Houx:
Garage vert:
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xx et xx avril: essais préliminaires et 4 heures du Mans:

Les nouvelles portions du circuit (Maison Blanche et ralentisseur Ford) obligeaient les constructeurs à de nombreux essais de carrosseries et de types d'ailerons différents. C'est Jacky Ickx qui tirait le meilleur parti de sa Ferrari 312 en 3' 40" 4 devant François Cevert (Matra 660 à train avant de 670).
4 heures du Mans: Quelques voitures seulement ayant participé aux essais s'engageaient dans cette course. Jo Bonnier (Lola T280) domina largement l'épreuve devant C. Poirot (Porsche 908). Après l'abandon de ce dernier, J. Dolhem (Chevron) prenait la seconde place.

Le circuit était largement modifié dans la portion finale: un peu avant le kilomètre 12, c'est un tout nouveau tracé qui conduisait jusqu'à la ligne d'arrivée. La nouvelle portion, dite des "Maisons Blanches" permettait l'ouverture d'une zone au public, et rallongeait de 171 mètres le circuit, portant sa longueur totale à 13,640 kms.
5, 6 et 7 juin: le pesage:

Ferrari, déjà titré au championnat déclarait forfait une semaine avant le pesage. Matra, favori, présentait trois MS 670 et une MS660 (toutes inférieures à 720 kg), Alfa s'alignait avec trois 33TT3 (environ 716 kg) et Lola avec deux T280 (725 et 731 kg). Les deux Mirage M6 étaient également forfait. En GTS, neuf Ferrari Daytona étaient opposées à sept Porsche 911S, cinq Chevrolet Corvette et quatre De Tomaso Pantera.

7 et 8 juin: les essais:

Sans surprise, les Matra 670 prenaient les trois premières places (Cevert: 3' 42" 2) devant l'Alfa de Stommelen et la Lola de Bonnier. En GTS, la Corvette de J. Greenwood (4' 18" 8) devançait la première des Daytona (Migault, 4' 21" 7), tandis que Ballot Léna-Andruet, sur la Daytona de l'importateur français Ch. Pozzi ne signait que le vingt huitième temps (4' 25" 4).

10 et 11 juin: la course:

Pour la première fois, le départ est donné "lancé", et non plus en épi "type Le Mans". Pescarolo (Matra) prenait la tête alors que dès le second tour, Beltoise abandonnait (bielle). En GTS, au bout de la première heure, le tandem Andruet-Ballot-Léna, parti huitième, était remonté à la cinquième place et dix septième au général. Les De Tomaso étaient victimes de bris de moteur, comme les Corvette. La Daytona Pozzi prenait la tête du groupe au terme de la troisième heure, devant celle du Nart (Posey-Adamovicz) et la gardait jusqu'à l'arrivée, malgré la pression de la Ferrari américaine, Ballot Léna et Andruet s'offrant même une magnifique cinquième place au général.