24 Heures du Mans 1968
6 et 8 avril: les essais préliminaires:

Beaucoup d'absents à ces essais qui avaient lieu le même jour que les 500 miles de Brands Hatch. Mais des nouveautés aussi, à commencer par le nouveau ralentisseur à l'entrée de la ligne droite des stands, baptisé ralentisseur Ford, nouveautés enfin sur la piste, avec les nouvelles Alpine et Porsche 3 litres. Les performances des voitures participant à ces essais ne furent toutefois pas représentatives des possibilités réelles, chacun cachant un peu son jeu... Au final, J. Ickx signait le meilleur temps (3' 35" 4) sur une GT40, devant R. Stommelen (3' 44" 1). L'Alpine 3 litres, aux mains de M. Bianchi bouclait son meilleur tour en 3' 49" 4.
13 avril: suite: Nouvelle séance d'essais pour permettre aux absents... Une Lola, une Alfa Roméo, quelques Alpine, soit huit voitures au total, la meilleure tournant en 3' 49" 9 (Lola de J. Bonnier)...

23, 24 et 25 septembre: le pesage:

Pour la troisième fois de l'histoire, les 24 heures du Mans n'avaient pas lieu en juin. En raison des événements du mois de mai, l'épreuve était reportée fin septembre. Au pesage, les forfaits concernaient deux Lola, deux Ferrari, une GT40 et une Lotus. Mais cinq GT40, cinq Porsche 908, quatre Alpine A220, deux Lola étaient présentes avec des ambitions non dissimulées.

25 et 26 septembre: les essais:

Si la lutte au sommet concernait Ford et Porsche, les Alpine A220 n'en étaient pas totalement écartées. Mais la marque française s'intéressait toujours au rendement énergétique. Outre les 3 litres confiées à Bianchi-Depailler (n°27), Grandsire-Larrousse (n°28), Guichet-Jabouille (n°29) et Vinatier-De Cortanze (n°30), cinq A210: une 1500 pour Le Guellec-Serpaggi (n°57), deux 1300 pour Thérier-Tramont (n°52) et Wolleck-Ethuin (n°53) et enfin deux 1000 pour Andruet-Nicolas (n°55) et Marnat-Gerbault (n°56).

28 et 29 septembre: la course:

Toutes les Alpine ne ralliaient pas l'arrivée, bien sûr, puisque Grandsire-Larrousse abandonnaient à la 6ème heure (moteur), Marnat-Gerbault à la 8ème, Guichet-Jabouille à la 15ème, et M. Bianchi-Depailler à la 21ème sur accident. Mais, la "grosse" A220 de Vinatier-De Cortanze menait un tir groupé, finissant à la 8ème place, devant Leguellec-Serpaggi (9ème), Thérier-Tramont (10ème) et Wolleck-Ethuin (11ème). Pour sa seconde participation, Jean Claude Andruet terminait à la 14ème place.